Sospensioni de Renata Rampazzi
15 avril – 30 mai 2025
Institut Italien de Culture de Paris – Hôtel de Galliffet
Vernissage : 15 avril, 18h00
La peinture est un temps suspendu. Un geste qui s’arrête, mais qui pourrait se poursuivre à l’infini, se transformer, se superposer, muter. La frontière entre le « fini » et l’« inachevé » est fine, perméable, toujours ouverte à de nouvelles possibilités.
Avec l’exposition Sospensioni, Renata Rampazzi explore cette dimension instable et fluide de la création artistique. Ses toiles, suspendues et visibles des deux côtés, créent un dialogue entre des compositions de petit format et des œuvres de grande taille, mettant en lumière le lien entre le détail et la totalité, entre le fragment et l’ensemble.
Chaque tableau est un instant figé dans un devenir incessant, une interruption qui suggère une possible continuation. L’artiste elle-même s’interroge : Quand une œuvre peut-elle être considérée comme achevée ? Des années plus tard, une toile peut être reprise, revisitée, transformée en une nouvelle entité. Rien n’est définitif, rien n’est absolu.
Dans les salles de l’Hôtel de Galliffet, le public est invité à s’immerger dans ce processus, à observer les traces, les superpositions, les passages de couleur qui racontent l’évolution de l’œuvre dans le temps. Un parcours qui ne se clôt pas, mais qui reste ouvert, en attente du prochain geste.
Renata Rampazzi
Née à Turin, Renata Rampazzi y fait ses études et commence à se consacrer à la peinture dès son plus jeune âge. De 1968 à 1970, elle travaille à Salzbourg avec Emilio Vedova, puis à Paris avec le peintre chinois Zao Wou-Ki et le cercle d’artistes de Pierre Alechinsky. À la fin des années 1970, elle s’installe à Rome, où elle vit et travaille, alternant avec de longs séjours de travail à Paris.
Ses œuvres ont été utilisées dans les scénographies et films de Visconti, Calopresti, Martone et Margarethe von Trotta. Depuis les années 1980, elle expose en Italie et à l’étranger dans des musées, foires et galeries prestigieux : le Palazzo dei Diamanti à Ferrare (1984), le Petit Palais d’Art Moderne de Genève (1989), le Palazzo dei Capitani à Ascoli Piceno (2005), les Archives d’État de Turin (2006), la Galerie Nicolas Deman à Paris, l’Institut Italien de Culture de Paris (2009), le Cloître de San Nicolò lors du 53ᵉ Festival dei Due Mondi de Spoleto (2010), ArtParis 2011 avec la Galerie Marino au Grand Palais de Paris (2011), Espace Culturel, Le Lavandou (2013), la Fondation Giorgio Cini de Venise (2018), le Musée Carlo Bilotti – Orangerie de la Villa Borghese à Rome (2020).
Parmi ses expositions collectives, on peut citer : Panorama di Tendenze, Castel Sant’Angelo, Rome (1986), La struttura del gesto, Sala 1, Rome (1987), Esaedro, Galerie Civique d’Art Contemporain, Termoli (Campobasso) (1991), Gli Spazi Erranti, Studio S, Rome (1995), VIII Incontro con le Artiste Torinesi, Palazzo Cisterna, Turin (1999), Gli spazi dell’anima, Couvent des Capucins, Caraglio (Cuneo) (1999), Galerie Carlina, Turin (2001), Aspects of Contemporary Italian Art, The Gallery, Mascate (Oman) (2006), Potere inconscio e creatività, Villa Doria Pamphilj, Cascina Farsetti, Rome (2010), XLIII° Premio Vasto, Écuries du Palazzo Aragona, Vasto (2011), Sette Artisti Una Mostra, Galerie del Cortile, Rome (2017).
Ses œuvres figurent dans de nombreux musées en Italie et à l’étranger, ainsi que dans plusieurs fondations et collections publiques et privées.
Mentionnée dans le Catalogue Bolaffi 1979 (Renzo Guasco)
Mentionnée dans le Catalogue Bolaffi 1985 (Luciano Caramel)