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Beccaria. Le sens de l’abolition – Journée d’étude

Dans Des délits et des peines, publié en 1764, Beccaria consacre un long chapitre à la peine de mort, qu’il condamne comme une peine injuste, inutile et nuisible. Mais quel est le sens de cette prise de position pionnière et novatrice ? Pour le comprendre, on commence généralement par les premiers chapitres de l’ouvrage, pour suivre le mouvement de déduction qui conduit Beccaria aux pages célèbres du chapitre 28. Mais on peut aussi partir de ce chapitre, puis suivre le fil des analyses présentées dans les pages suivantes. Tel sera le projet de cette demi-journée, où cinq spécialistes de Beccaria nous inviteront à découvrir des chapitres moins connus de Des délits et des peines, un texte qui figure cette année au programme de l’agrégation de philosophie. Car abolir la peine de mort ne suffit pas : à côté de la réduction de la violence des peines infligées, il faut aussi redéfinir les infractions, en réduire le nombre, les prévenir plutôt que les punir. Abolir la sévérité pénale sur le plan des peines (comment punir ?), sur le plan des qualifications (que punir ?) et sur le plan du rôle attribué au droit pénal (comment prévenir ?). Avec la participation de Gianni Francioni (Université de Pavie), Philippe Audegean (Université Nice Sophia Antipolis), Dario Ippolito (Université Rome III), Luigi Delia (Université de Genève / Collège international de philosophie) et Giulia Maria Labriola (Université de Naples Suor Orsola Benincasa).

En collaboration avec l’Université Nice Sophia Antipolis.

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