Stendhal et l’Italie. Hommage à Mariella Di Maio
Comme l’a brillamment démontré dans ses études Mariella Di Maio, la « matière d’Italie » constitue une véritable frontière du romanesque pour Stendhal. À quelques mois de la disparition de cette immense spécialiste de la littérature française, ancienne professeure à l’Università Roma 3, l’Institut, en collaboration avec la chaire de Littérature moderne et contemporaine du Collège de France, lui rend hommage en organisant une table ronde, « Stendhal et l’Italie ». Di Maio a publié l’édition critique de La Chartreuse de Parme et de Aux âmes sensibles. Lettres choisies (1800-1842) (Gallimard, 2003 et 2011), ainsi que l’étude Le cœur mangé. Histoire d’un thème littéraire du Moyen Âge au XIXe siècle (Presses de l’Université Paris-Sorbonne, 2005). En Italie, elle a dirigé l’édition de romans et de nouvelles de Stendhal publiés dans la célèbre collection « I Meridiani » de Mondadori. Pour rappeler son travail et les étroites relations entre Stendhal et l’Italie, vont intervenir à l’Hôtel de Galliffet Antoine Compagnon et Carlo Ossola du Collège de France, Yves Hersant de l’École des hautes études en sciences sociales, Jean-Yves Tadié, professeur émérite à la Sorbonne, Patrizia Lombardo de l’Université de Genève et Daria Galateria de l’Université de Rome La Sapienza.
Yves Hersant : « « Une dent en moins sur le devant ». La soirée d’Ivrea ». (À propos d’un passage de la Vie de Henry Brulard) .
Jean-Yves Tadié : « M. Di M. L’art de la critique ». (Les préfaces à Stendhal dans la collection Folio classique).
Daria Galateria : «Mariella Di Maio, Leonardo Sciascia: les Italies de Stendhal». (Stendhal, Sciascia e il soggiorno di Civitavecchia)
Carlo Ossola: «Parcours intérieurs». (Il cuore mangiato e Stendhal. Intérieurs).
Patrizia Lombardo: «Tendresse et sublime».
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