Entre sublimation et provocation, liberté et engagement, conceptualité et matérialité, recherche et marché, l’art contemporain a suscité ces dernières années de nombreuses controverses. Certains n’hésitent pas à parler de « la mort de l’art » et des spéculations financières dont il fait l’objet, tandis que d’autres soulignent la richesse du renouvellement en cours. En dépit de ces débats, les grandes expositions sont de plus en plus fréquentées par un public fasciné par la créativité contemporaine et ses extravagances. À l’occasion de la première édition des Giornate del Contemporaneo – Italian Contemporary Art, organisées du 8 au 13 octobre par le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, nous ferons le point sur ces questions tout en retraçant les grandes tendances de l’art contemporain italien. Pour en débattre, l’Institut a convié ce soir Alessandro Rabottini, critique et directeur artistique du Miart de Milan, Michele Casamonti de la galerie Tornabuoni Art, Elena Geuna, commissaire d’exposition, et Priscilla Tea, jeune peintre en résidence à l’Hôtel de Galliffet dans le cadre du programme Les Promesses de l’art.
En collaboration avec la galerie Tornabuoni Art.
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