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Les splendeurs documentaires de Cecilia Mangini

Cecilia Mangini fut l’une des pionnières du cinéma documentaire italien de l’après-guerre. Redécouvrez cette figure majeure à travers ses court-métrages, un dialogue vidéo-enregistré avec Agnès Varda et une discussion avec le réalisateur Paolo Pisanelli, Anne-Violaine Houcke (maître de conférence en cinéma à l’Université Paris Nanterre), Simonetta Dellomonaco (Apulia Film Commission).

Liste des documentaires projetés :

1) Visages
de Cecilia Mangini, Paolo Pisanelli
Italie, 00h05min, 2019

Exploration d’une photo de Cecilia Mangini prise en 1956 à Rutigliano dans les Pouilles : révélation d’un paysage de visages qui fait honneur à la dignité du Peuple.

2) Tommaso 11 min
11’ (1965)
Un jeune garçon pose un regard sur l’arrivée de la production industrielle à grande échelle. Il s’enthousiasme naïvement de promesses de richesse et rêve de devenir ouvrier dans une usine récemment ouverte à Brindisi.

3) Maria et les jours
Italie, 00h10min, 1959
Portrait plein d’affection où Mangini saisit les jours de Maria, paysanne au caractère impétueux, qui dirige une ferme avec une grande poigne et un lien profond, ancestral avec la terre et les traditions du mezzogiorno

4) Stendali (Suonano ancora)
Italie, 00h11min, 1960
Ce documentaire décrit les rites mortuaires de la région des Pouilles au sud de l’Italie, Stendali pose un regard sur la féminité et sa dimension émotive et expressive.C’est une œuvre à la fois obscure et fascinante

5) Étrangers à la ville
Italie, 00h11min, 1958

Une évocation des borgate de Rome, ces quartiers qui naissent de l’expansion et des mutations urbaines. Des jeunes gens s’énervent, traînent, s’agitent, rapinent, jouent ; Pasolini signe le commentaire de ce film directement inspiré de son roman Les Ragazzi (1955).

Mangini filme, en insistant sur l’expressivité et la dramaturgie des visages, un rituel chanté par les « professionnelles du sacré » du village de Martano dans les Pouilles. Le commentaire de Pasolini se fonde sur des poèmes populaires et des chants à l’origine en griko, dialecte dérivé du grec.

6) Le Chant des marécages
Italie, 00h10min, 1961

Variation sur le peuple des faubourgs de la capitale, avec là aussi un commentaire signé par Pasolini. L’été romain donne lieu aux jeux, aux rires et aux chants ; le montage et les cadrages composent une chorégraphie gracieuse, mais l’éclatante beauté n’entame pas le regard profondément politique de Mangini.

7) Dialogue entre Cecilia et Agnès Varda (7 minuti)

 

 

Une soirée en partenariat avec La cinémathèque du documentaire à la Bpi dans le cadre du cycle « Pasolini, Pasoliniennes, Pasoliniens! »

 

 

 

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En partenariat avec la Bibliothèque publique d’information du Centre Pompidou.

 

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