Une lecture consacrée à quelques pages littéraires du grand écrivain Vitaliano Trevisan.
Quelques pages tirées de I quindicimila passi (Les quinze mille pas), Tristissimi giardini, Standards, Works ont été utilisées pour composer un récit, un portrait fragmentaire et, par nature, incomplet de l’un des écrivains les plus importants de notre époque.
La dramaturgie se compose de pages tirées de : I quindicimila passi (2002), premier roman publié par Einaudi, qui consacre l’écrivain de Vicence : le récit à la première personne de Thomas, rythmé comme dans un standard de jazz, de ses pas à travers la ville de Vicence ; à ces pages, dans une sorte de montage croisé, s’intercalent des extraits de Tristissimi giardini (Laterza 2010), de Standards (Sironi, 2002) et du chef-d’œuvre Works (Einaudi 2016).
Lecture
avec Emma Dante et Sabino Civilleri
mise en espace Andrea Baracco
dramaturgie Jacopo Squizzato
production Carnezzeria
lecture en italien avec surtitres en français

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Vitaliano Trevisan, Sandrigo 1960 – Campodalbero di Crespadoro, 2022. Il obtient son diplôme de géomètre en 1979. Il fait ses débuts dans l’écriture à 38 ans, après s’être consacré à divers métiers, de ferblantier à constructeur de voiliers, de serveur à géomètre, de glacier en Allemagne à portier de nuit, comme il le raconte lui-même dans Works, Einaudi stile libero 2016. Après Un mondo meraviglioso, uno standard, publié chez Theoria en 1996, et Trio senza pianoforte/Oscillazioni, Theoria 1998, il se fait connaître en 2002 avec le roman I quindicimila passi. Un resoconto, Einaudi 2002, Prix Campiello France 2008. Suivent, entre autres, Shorts, Einaudi 2004 ; Il ponte. Un crollo, Einaudi 2007 ; Grotteschi e arabeschi, Einaudi 2009 ; Tristissimi giardini, Laterza 2010 ; Works, Einaudi 2016. Black Tulips est publié à titre posthume en 2022 chez Einaudi, qui publie en 2024 la Trilogia di Thomas (qui rassemble Un mondo meraviglioso, I quindicimila passi et Il ponte). Pour le théâtre, il adapte Giulietta, d’après Fellini, avec Michela Cescon, mise en scène par Valter Malosti en 2004 ; il écrit Il lavoro rende liberi. Scandisk e Defrag (2005) ; Oscillazioni (2006) ; Note sui sillabari (2007) ; Solo RH pour Roberto Herlitzka, 2007 ; 3 drammi brevi (2008) ; Una notte in Tunisia (2011) ; Wordstar(s) (2011) ; Good Friday Night (2013) ; North by North-East (dans Ritratto di una Nazione, 2017) ; Il delirio del particolare, Prix Riccione pour le théâtre 2017 ; Il Cerchio Rosso (2018) ; I crolli di Shakespeare (2018) ; La bancarotta (2019). Il a traduit et adapté RIII-Riccardo III pour Alessandro Gassmann (2013) ; et adapté Gli Innamorati de Goldoni pour Andrée Ruth Shammah (2015) ; Il Giocatore de Dostoïevski pour Gabriele Russo (2017). Il a également travaillé pour le cinéma, faisant ses débuts en 2004 dans Primo amore de Matteo Garrone (acteur et scénariste).